Le site MeilleursAgents a récemment publié une étude qui permet de classer les 30 plus grandes villes de France selon les prix pratiqués au 1er avril de cette année. Cette étude a révélé que Paris est la ville française où l’immobilier est le plus cher, et de loin. Nous en parlions déjà dans notre article « Quel salaire faut-il avoir pour acheter un 40 mètres carrés à Paris ? ». On apprend ainsi, sans trop de surprises, que c’est le centre historique de la capitale regroupe les cinq rues les plus onéreuses du pays…
Paris, une ville très chère… et protégée
C’est le quai des Orfèvres, sur l’Île de la Cité, dans le 1er arrondissement, est en tête du classement avec un coût du mètre carré de 23 002 euros. S’en suivent ensuite trois rues du 6ème arrondissement : la rue de Furstemberg, où le prix au m² est estimé à 22 582 euros, la rue Guynemer avec 22 483 euros et la place Saint-Sulpice avec 21 982 euros. Enfin, la très célèbre avenue Montaigne, dans le 8ème arrondissement, complète ce top 5, avec des prix estimés autour de 21 786 euros le mètre carré.
« Si le prix moyen a baissé de près de 4% en un an à Paris pour atteindre 10 177€/m² en ce début de printemps, les arrondissements les plus centraux sont toujours prisés, à l’instar du 6ème arrondissement où le prix moyen s’élève toujours au-delà de 15 000€/m² » remarque Thomas Lefebvre, directeur scientifique chez MeilleursAgents. Dans son communiqué, il explique également que « ces quartiers sont protégés, d’une part par l’intérêt de la clientèle internationale, mais aussi par leurs prestations exceptionnelles, tels que l’hyper proximité avec le Jardin du Luxembourg pour la rue Guynemer ».
Les autres villes sont loin derrière
Outre Paris, c’est à Nice que l’on retrouve les prix les plus élevés… mais avec un énorme écart par rapport à la capitale. En effet, la rue la plus onéreuse à Nice est l’avenue Jean Lorrain à « seulement » 10.692 euros du mètre carré. Elle est suivie par l’avenue Germaine à 10.248 euros. Les villes avec les rues les plus chères sont ensuite Aix-en-Provence, Marseille, Lyon et Bordeaux.
Il est intéressant de noter que l’étude de MeilleursAgents s’est basée sur les données des notaires, sur les demandes de valeurs foncières et sur les transactions communiquées par des agences immobilières partenaires. « Pour chaque adresse résidentielle, pour laquelle nous pouvons observer au moins une transaction ces dernières années, nous allons déterminer un prix. Pour ce faire, nous prenons la moyenne des prix des adresses de la rue. Nous ne calculons un prix que lorsque nous avons des données pour au moins 5 adresses de la rue et pour 30% des numéros de la rue. Nous n’utilisons pas les annonces immobilières dans nos modèles de valorisation. » précise MeilleursAgents.